Il n’aurait aimé que trois choses dans sa vie, la mode, les livres et la photo. Et Choupette, sa chatte birmane aux poils soyeux et aux yeux azur. Mais Karl Lagerfeld a également aimé la beauté, le luxe, la culture, l’humour, les belles femmes qu’il a érigées au rang de bombes iconiques, les cols empesés, les cheveux poudrés, les mises en scène spectaculaires où il faisait défiler ses créatures dans un aéroport, un marché, une station spatiale, une gare, une plage… construits, le temps d’une luciole, sous les verrières du Grand Palais. Et il a également aimé la danse pour laquelle il avait dessiné en 2016 les costumes du ballet Brahms-Schoenberg Quartet de George Balanchine, sur une chorégraphie de Benjamin Millepied. Rigoureux travail en noir et blanc, à l’image de cette vie chanceuse et comblée qu’il confesse avoir menée.
Au revoir Karl Lagerfeld !
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