Night-clubs, boites de nuit, discothèques étaient les temples de la fête et de l’insouciance dans les années 1970 et 1980. « La fièvre du samedi soir » battait son plein au Palace, un des lieux incontournables des folles nuits parisiennes mais aussi Chez Régine, où happy fews se bousculaient, chez Castel également, le club le plus privé de Paris avec ces mythiques banquettes habillées de velours rouge et ses luminaires sous forme de palmiers dorés, entièrement rénové en 2014 par Thomas Lenthal. Il y avait aussi le Bus Palladium pour se déhancher au rythme de la musique rock que l’architecte d’intérieur Laura Gonzalez a relooké début 2000, le légendaire Annabel’s de l’autre côté de la Manche, où le tout Londres s’y retrouve encore aujourd’hui pour prendre un verre, dîner et danser jusqu’au bout de la nuit. Il a été entièrement relifté en 2018, notamment avec ses salons tapissés d’imprimés sauvages où trônent des tableaux de Picasso… sa décoration est délirante. A Brooklyn, sur le dance floor du House of Yes, le club le plus in du moment, DJ, trapézistes, fanfares et diseuses de bonne aventure font la fête et les déguisements sont obligatoires . Il semble donc qu’architectes, décorateurs, artistes et oiseaux du monde de la nuit font donc bon ménage. Lors de la design week de Milan 2019, India Mahdavi a imaginé le décor glamour d’un club privé chez Nina. Aujourd’hui, c’est donc le come-back, banquettes aux lignes sensuelles habillées de velours, meuble bar, appliques diffusant une lumière tamisée, moquettes et papiers peints psychédéliques, enceinte design… le monde de la nuit inspire toujours autant et autorise tous les fantasmes.