Il incarne la modernité aux États-Unis dès les années 1960 avec une approche innovante et expérimentale du métal, le designer américain Paul Evans est resté longtemps dans l’anonymat, inconnu en Europe. C’est le Galeriste Patrick Fourtin qui lui consacre une première exposition en 2004 en France. Aujourd’hui les collectionneurs d’art contemporain s’arrachent ses pièces, Lenny Kravitz ou Elton John font partie du fan club. C’est à l’âge de 24 ans, après des études de sculpteur et d’orfèvrerie qu’il pose ses valises à New Hope en Pennsylvanie, Evans à comme voisin George Nakashima et Wendell Castle, célèbres pour leurs meubles en bois. Lui va se démarquer en créant du mobilier ; lampes, tables, buffets, cabinets comme des sculptures, il travaille le cuivre, l’étain, le bronze, l’argent, l’or et l’acier. La fusion des métaux laisse place à des surfaces dures, texturées, patinées à la peinture et l’acide. En 1964, sa collaboration avec la maison d’édition Directional impulse une nouvelle phase dans sa carrière ; le sculpteur devient designer, Paul Evans est inclassable, ses créations fascinent par leur force artistique et leur beauté sophistiquée. Une vente aux enchères « Design Americain : New Hope School » aura lieu chez Piasa, le mercredi 27 avril à 18heures. Avis aux amateurs !.
Paul Evans, l’art brutaliste
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