Confinement, con -fi –ne- ment ! Combien de fois ce mot composé de 4 syllabes devenu interplanétaire est-t-il mentionné par jour ? Un nombre incalculable. Mais quelle est en fait sa définition ? « Situation de resserrement dans un espace restreint », dit le dictionnaire. Traduction, être enfermé et isolé pour éviter la propagation d’un danger extérieur ; et au figuré, méditer, se retrouver face à soi-même.
Evidemment, chacun voit midi à sa porte. Rester chez soi peut être pour certains d’entre nous synonyme de relâchement. D’autres y verront au contraire l’envie de côtoyer « le beau » au quotidien. Prenons l’exemple d’un esthète qui va acquérir des pièces de mobilier signées de grands maîtres du design, Fornasetti, Topia Scarpa, Michele De Lucchi… Avec son flair infaillible, il va repérer les artistes en devenir. Même quête pour son dressing rempli de costumes à l’étoffe soyeuse parfaitement coupée. Car la qualité a un prix, certes, et c’est ce dernier qui la rend pérenne dans le temps.
Mais cela n’est pas seulement réservé au dandy qui aura constitué une collection au fil des ans et aura ainsi acquis l’essence du beau et des valeurs sûres. Chacun avec son budget, son histoire, son style, ses rêves, son bon ou mauvais goût (une affaire personnelle) peut ainsi constituer ses propres collections en achetant une première pièce, puis une seconde… à son rythme et sans accumulation compulsive.